Les leçons du Coronavirus : le rôle essentiel de l'adaptabilité en packaging

Le packaging permet de distribuer efficacement, de séparer les produits finis, en toute hygiène et évite les risques de contamination de masse. Seulement, quand la demande est en croissance exponentielle, comment adapter nos moyens de production pour répondre aux besoins ? Une réponse chez les Laboratoires Pichot: les moules reconfigurables.

Le packaging plastique est rapide à fabriquer, à condition d’avoir le moule. Nous avons 15 machines d’extrusion-soufflages, plus de 1500 références. Depuis le début de cette crise du coronavirus COVID19, nous recevons des demandes de clients inquiets et désespérés de trouver du packaging pour contenir du gel hydroalcoolique, afin de protéger les populations de l’infection par le virus. La demande est en explosion, les pharmacies et les hôpitaux ont besoin de packaging (flacon + bouchon) pour contenir du gel hydroalcoolique et désinfecter l’environnement, pour éviter la pandémie. Seulement, il faut un bouchon qui permette de délivrer une dose de gel hydro rapidement, de manière pratique et que les personnes du front (policier, personnel soignant, ouvrier dans les usines) puissent porter sur eux. En un mot, il faut du 100mL avec une capsule charnière. Les 2 grands standards du marché: 24/410 ou DIN 18. Parmis nos 1500 références, il existe ces bagues là.Nous avons pu modifier nos moules rapidement, et nous adapter à la croissance exponentielle du besoin en packaging. Telle est la force des Laboratoires Pichot, s’adapter en un clin d’oeil à la demande pour avoir une réponse cohérente aux besoins du moment, pour la santé, la parapharmacie, et en temps normal, la cosmétique, les nettoyants.

Flacon pour gel hydro : de 0 à 200 000 flacons par jour

En quelques jours, nous avons pu reconfigurer notre usine pour fabriquer jusqu’à 200 000 flacons pour du gel hydroalcoolique. Ceci, grâce à notre technologie de moule modulaire, que nous avons inventé pour pouvoir fabriquer nos 1500 références sur les 30 dernières années. Le point bloquant est aujourd’hui la disponibilité des bouchons. Nous avons lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux.

Grâce au réponse de notre réseau, d’entreprises solidaires, nous avons pu trouver quelques solutions temporaires, pour continuer de livrer les hôpitaux, les pharmacies, la police, … Il y a du bon à travailler en réseau.